Au contraire, ADN a tout a fait défini vers quel public il veut s'adresser, le grand public. C'est pourquoi ils ont mis en avant une chaine télévisé (J-One) plutôt que leur service en ligne. Les parents seront plus enclins à s'abonner à une chaine TV que de payer sur le net.
D'ailleurs le catalogue d'ADN représente bien le public auxquels ils s'adressent, des œuvres majoritairement "tout publics".
Pour ce qui est de la lutte contre le piratage, c'est tout simplement nécessaire. Pas seulement pour taper sur les méchants pirates, mais également (et surtout) pour éduquer les jeunes spectateurs qui croient souvent que:
- Regarder un anime gratuitement est un droit, un don du saint-esprit qui est crée par 2 japonais qui vivent de passion et d'eau fraiche. (Pour rappel, un anime c'est un project de plusieurs millions d'euros avec plus de 50~100 personnes qui travaillent en flux tendu et sont souvent sous-payés)
- Que les éditeurs sont de méchants capitalistes qui ne connaissent rien aux animes et qui gagnent des millions, roulent en ferrari, etc... (non, je n'abuse pas)
- Que les éditeurs doivent tout aux fansub et que sans eux ils ne seraient rien. Celle-ci revient souvent, et c'est vraiment triste... N'importe quel fan né avant 2000 sait très bien que ce n'est pas le cas.
D'autre part, il y a quelques années, ne pas fansubber des œuvres licenciés faisait parti du
bon-sens. Ajourd'hui, les teams ne respectent plus rien: Distribution d'animes licenciés, Nom de leur teams et karaoke à effets dans le générique (ce qui est un gros manque de respect envers l'oeuvre), traduction partielle, etc...
Il est donc évident que les éditeurs doivent agir pour ne pas couler et ne pas laisser les fansub imposer des "faux standards" qui vont a l'encontre de la volonté de l'auteur/équipe de production.
Voila, sinon une petit vidéo sympa sur le sujet :
https://www.youtube.com/watch?v=IUYlqLlbix0&list=PL470F2CE33DCA766E
Et un article sur les budgets de production:
http://www.asiafilm.fr/2012/02/13/les-budgets-de-lanimation-japonaise/